• Extrait du recueil paru début juillet 2019

    4e page de couverture

    Et je n’aimais jamais autant l’écrit

    autant de nouvelles où l’auteur - Laure Cotrait - saisit l’inattendu. Tel celui d’une berge africaine :

    « le bébé hippo­potame ne bougeait plus, il dessinait une bosse de limon aux formes douces prise dans la crème lisse qu’il avait produite en se débat­tant des heures durant. Le puits d’arrosage l’avait piégé. Il avait la taille d’un cochon, coincé dedans à flotter, pantelant. Dans le ciment de boue, à longs intervalles ses naseaux se dilataient. Le rebord arrondi à franchir était haut de vingt centimètres au plus, il avait dû essayer d’enjamber, rien à faire, s’épuisant à lutter. Sa mère et les autres avaient regagné le fleuve à l’aube. » (Berceuse du petit hippo)

     Liénard, 22 juin 2019


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :